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Ségolène et les profs: le plan caché 

 

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Ségolène Royal  , née Marie-Ségolène Royal le 22 septembre 1953 à Dakar au Sénégal (commune d'arrondissement de Ouakam), est une femme politique française. Membre du Parti socialiste, ancienne ministre (environnement, enseignement scolaire, famille et enfance), elle est présidente du conseil régional de Poitou-Charentes depuis avril 2004 et députée des Deux-Sèvres.

Elle a été désignée candidate officielle du Parti socialiste pour l'élection présidentielle d'avril 2007 par le vote des militants du PS le 16 novembre 2006. Le Parti Radical de Gauche et le MRC ont décidé de ne pas présenter de candidat et de la soutenir, ce qui fait donc de Ségolène Royal la candidate commune PRG-PS-MRC.

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Biographie

 

Biographie

Ségolène Royal, née le 22 septembre 1953 à Dakar au Sénégal (commune d'arrondissement de Ouakam), est la fille de Jacques Royal, ancien colonel d'artillerie devenu représentant de commerce et adjoint au maire de Chamagne (Vosges), et de Hélène Dehaye, qui eurent huit enfants en neuf ans (Marie-Odette, Marie-Nicole, Gérard, Marie-Ségolène, Antoine, Paul, Henry et Sigisbert). À 19 ans, elle assigne son père en justice et gagne, car il refusait de divorcer et de verser une pension alimentaire à sa femme pour financer les études de ses enfants.

Elle est la compagne en union libre, depuis la fin des années 1970, de François Hollande, alors jeune magistrat de la Cour des comptes, rencontré à une soirée de l'École nationale d'administration (ENA). Il est depuis 1997 premier secrétaire du Parti socialiste. Ils ont eu quatre enfants : Thomas (1984), Clémence (1985), Julien (1987) et Flora (1992).

Études

Elle effectue ses études primaires et secondaires à Charmes (Vosges), puis intègre le lycée privé Notre-Dame d'Épinal en 1968 et obtient le baccalauréat. Elle est jeune fille au pair à Dublin (Irlande) pendant l'été 1971[1]. Après une licence de sciences économiques à l'Université de Nancy II, elle est diplômée de Sciences Po en 1978. Elle intègre ensuite l'École nationale d'administration, promotion Voltaire. Elle en sort en 1980 (95e de sa promotion[2]) et choisit une affectation de magistrat au tribunal administratif de Paris. En 1994, elle passe le concours d'avocat au barreau de Paris tout en siégeant à l'Assemblée nationale et au conseil général des Deux-Sèvres, et entre au cabinet Teitgen.

Carrière politique

En 1978, elle adhère au Parti socialiste, à la section du 6e arrondissement de Paris. Remarquée avec François Hollande par Jacques Attali alors qu'elle est conseillère de tribunal administratif en disponibilité, elle devient de 1982 à 1988 chargée de mission au secrétariat général de la présidence de la République pour les questions de santé, d'environnement et de jeunesse[3], traversant donc les crises de Tchernobyl (dont le traitement par Pierre Pellerin fait l'objet d'une procédure judiciaire[4]), de l'attentat du Rainbow Warrior et des retombées des essais nucléaires français sur les Polynésiens[5].

En 1983, elle souhaite s'implanter électoralement à Villers-sur-Mer (Calvados), commune de résidence de sa mère. Cependant, devant le refus du maire d'alors, si l'on en croit les propos de Micheline Vincent, elle s'éloigne de quelques kilomètres et rejoint la liste d'« Union de la gauche » de Trouville-sur-Mer, menée par Gilbert Hurel (PS). La liste battue, elle devient conseillère municipale d'opposition. Elle démissionne de ce poste fin 1986. Elle a été présente à 12 conseils municipaux sur 39 et est intervenue 8 fois en séance[6]. Elle souhaite être investie aux législatives de 1986, mais essuie le refus des socialistes bas-normands, notamment Louis Mexandeau.

En 1988, elle demande à François Mitterrand, le jour de son investiture pour son second septennat, s'il peut l'aider à s'implanter dans une circonscription en vue des prochaines élections législatives. Elle est ainsi « parachutée » dans les Deux-Sèvres, en remplacement de Jean-Paul Jean, la veille de la clôture des candidatures. Après une campagne vigoureuse, « expliquant aux paysans qu'elle allait leur donner des cours d'anglais dans les villages pour qu'ils puissent exporter leur chabichou[7] », elle est élue députée de la 2e circonscription, celle de Saint-Maixent-l'École au second tour avec un score de 50,57%. Commentant son succès dans une circonscription historiquement ancrée à droite, elle déclare : « Pour un parachutage, l'atterrissage est réussi. ». À sa demande, François Mitterrand accorde en 1992, dans le cadre de ses grands travaux présidentiels, une subvention de 50 millions de francs aux communes du Marais poitevin des Deux-Sèvres, dans la circonscription de Ségolène Royal. L'assise locale de la députée en est confortée.

En 1995, elle obtient l'investiture du Parti socialiste pour l'élection à la mairie de Niort mais échoue face au maire socialiste sortant Bernard Bellec qui avait refusé de se retirer.

Elle a annoncé en 2006 qu'elle ne se représenterait pas au poste de députée. Le PS a investi Delphine Batho pour lui succéder.

Le 16 novembre 2006 elle a été désignée par 60,60 % des 178 000 militants socialistes[8] comme candidate officielle du parti socialiste pour les présidentielles de 2007. Ses adversaires étaient Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius[9].

 

Ministre de l'Environnement

 

29 mars 1993, elle est ministre de l'Environnement[10] du Gouvernement Bérégovoy. Durant son ministère, elle s'attache aux questions du traitement et du recyclage des déchets, des nuisances visuelles et sonores et aux problèmes liés à l'eau. Elle fait voter une loi sur le traitement et le recyclage des déchets (loi de juillet 1992), avec un soutien aux technologies innovantes pour le traitement et la collecte des déchets.

Contre les nuisances, elle fait voter une loi de lutte contre le bruit (loi-cadre de décembre 1992) avec la prévention du bruit des transports, dans les bâtiments publics (les cantines scolaires par exemple), les lieux de travail, etc. Elle fait ensuite voter une loi sur la « reconquête des paysages » (loi de janvier 1993), suivie de la labellisation de cent paysages et de leurs produits (opération « Sauvons nos paysages, savourons leurs produits »).

Elle s'attache aux problèmes liés à l'eau en travaillant à l'application de la loi sur l'eau votée peu de temps avant sa prise de fonction, à l'initiative de son prédécesseur, Brice Lalonde : création d'une Direction de l'eau au sein du ministère, lancement des schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), augmentation du budget des agences de l'eau, réforme de la police des eaux (coordination internationale de la gestion de l'eau).

Elle accoucha de son quatrième enfant, Flora, alors qu'elle était ministre. C'était la première fois qu'une ministre en France accouchait pendant son mandat. De plus, elle a fortement médiatisé cette naissance en montrant son bébé aux caméras de télévision et aux photographes, ce qui suscita un débat sur la séparation entre vie publique et vie privée, d'autant plus que son compagnon, François Hollande, n'était pas favorable à une telle médiatisation[11].

Ministre déléguée à l'Enseignement scolaire

Du 4 juin 1997 au 27 mars 2000, elle est ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du Gouvernement Jospin auprès du ministre de l'Éducation nationale Claude Allègre. Elle abandonne alors son mandat de député qu'elle reconquiert en juin 2002. Durant son mandat, elle s'attache à l'aide aux enfants défavorisés ou en difficultés scolaires avec la relance des zones d'éducation prioritaire, la création de fonds sociaux pour les élèves (comme le fonds social pour les cantines scolaires), la création des heures de soutien scolaire ou encore la création des classes et des premiers internats-relais. Elle lance aussi des initiatives telles que le contrat éducatif local et les itinéraires de découverte au collège.

En matière de sécurité, elle s'attache à la défense des droits de l'enfant et à la lutte contre la violence à l'école (loi de juin 1998 relative à la prévention et à la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs) . Elle fait voter également la loi de juin 1998 contre le bizutage et soutient des campagnes de sensibilisation contre le racket. Enfin, dans le domaine de la santé, elle s'attache à la revalorisation du rôle des infirmières scolaires et rend disponible gratuitement la pilule du lendemain dans les lycées.

Se voulant en pointe dans le domaine de la lutte contre la pédophilie, elle signe en 1997 une circulaire contre les violences sexuelles, à laquelle son nom restera attaché. Ce texte rappelle l'obligation légale faite à toute personne de signaler aux autorités judiciaires tout crime ou délit dont elle aurait eu connaissance. S'agissant des fonctionnaires qui, dans l'exercice de leurs fonctions, acquièrent la connaissance d'un crime ou d'un délit, l'article 40 du Code de procédure pénale leur fait particulièrement obligation d'en aviser sans délai le procureur de la République. Dans les cas où c'est un fonctionnaire qui est mis en cause, la circulaire indique qu'une mesure de « suspension » doit être prise sans délai, à titre conservatoire et « afin d'éviter des polémiques inutiles sur l'éventuelle inertie de l'Administration ». Dans un contexte marqué par l'augmentation du nombre des affaires voyant des enseignants mis en cause sur le plan pénal, ce point de la « circulaire Royal » sera critiqué et lu comme une incitation à porter des accusations, qui se révèlent fausses dans la grande majorité des cas (73% selon l'Autonome de solidarité réf. nécessaire). Si d'authentiques coupables sont confondus, nombre d'innocents voient leur réputation, voire leur vie, brisées. À la suite du suicide de Bernard Hanse, un enseignant d'éducation physique qui sera reconnu ultérieurement innocent, Ségolène Royal est ainsi l'objet de sévères critiques de la part de certains syndicats d'enseignants et de JAMAC (association de collègues et d'amis des mis en cause, spécialement créée pour les aider à faire face). Mais jamais elle n'exprimera de doutes ni de regrets quant au bien-fondé de son initiative, prise au nom de l'écoute de la parole de l'enfant.

Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance

Du 27 mars 2000 au 27 mars 2001, elle est ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance[12] du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité, brièvement Martine Aubry puis Élisabeth Guigou.

Ensuite, du 28 mars 2001 au 5 mai 2002, elle est ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées[13] du Gouvernement Jospin auprès de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité Élisabeth Guigou. C'est à ce poste qu'elle se fit connaître du grand public notamment par sa réforme de la loi sur l'autorité parentale.

 

Présidente du conseil régional de Poitou-Charentes

 

En mars 2004, elle remporte la présidence de la région Poitou-Charentes face à son prédécesseur Élisabeth Morin (UMP).

Ségolène Royal fait de l'éducation une de ses priorités (la région, comme d'autres en France, consacre près de la moitié de son budget à la formation, l'apprentissage, l'éducation et l'enseignement supérieur). Elle met ainsi en place des aides à la formation (10 000 en 2005) et à la reconversion pour les femmes ayant des métiers sans débouchés. À l'intention des jeunes, elle utilise la taxe sur les permis de conduire pour financer la gratuité du permis pour les diplômés du CAP (300 bénéficiaires en 2005), lance un portail Internet[14] pour « répondre aux questions des jeunes au quotidien » et met en place une aide au logement visant à la prise en charge de la caution par la Région (pour les jeunes ne bénéficiant pas d'une autre aide publique). Les « bourses de la découverte » permettent d'aider des jeunes (3240 entre 2004 et 2005) à effectuer des stages à l'étranger (obligatoires dans certains cursus scolaires) alors que les aides pour l'achat des livres scolaires sont affectées à 45 000 familles en 2005. Enfin, elle soutient la recherche en faisant signer à la Région des contrats de 3 ans avec de jeunes chercheurs en doctorat (80 en 2005)réf. nécessaire.

Comme la plupart des régions françaises, la région Poitou-Charentes a fortement augmenté les impôts en 2005 (+14,5 % pour une moyenne nationale de +21 %) et stabilise également la dette publique (augmentation inférieure à 2 % en 2006) qui n'avait cessé de croître depuis 2001.

En matière économique, la région met en place une charte d'engagements réciproques qui engage les entreprises touchant des aides de la région à ne pas délocaliser, à ne pas licencier (si elles font des bénéfices) et à respecter la loi en matière d'environnement. En 2005, les 182 chartes signées auraient créé 832 emplois et permis 1415 formations. Elle soutient les programmes de recherche appliquée (10 millions d'euros) et utilise les commandes publiques pour soutenir des « productions locales d'excellence » (comme les installations pour les énergies renouvelables). Elle met en place les « bourses tremplins » pour l'emploi qui auraient participé à la création de 2000 entreprises (dont la moitié pour les jeunes) et les « emplois tremplins » pour les jeunes qui en deux ans auraient créé 2900 emplois (dont 1560 dans le secteur associatif). Elle favorise l'accompagnement des salariés licenciés par la création d'une plate-forme de conversion à Châtellerault et le développement des « comités de bassins d'emploi ». Elle accorde également des aides pour les projets de reprise d'entreprises par les salariés ou un repreneur. Enfin, elle met en place une aide pour les jeunes agriculteurs (35 installations aidées en 2005) et à la production agricole de qualité et respectueuse de l'environnement (687 exploitations ont bénéficié des Contrats régionaux d'exploitation en 2005).

En matière de santé, la région créé un fonds social régional pour assurer la gratuité d'accès à la contraception pour les jeunes filles des lycées professionnels et des centres de formation des apprentis de Poitou-Charentes[15].

Enfin, en matière d'infrastructure et de technologie, la région soutient, dans la continuité de ses prédécesseurs, le développement des TER (achat de 27 nouveaux trains pour 100 millions d'euros), crée l'opération « TER à un euro » et défend les lignes de trains Corail menacées de fermeture. Via Arantis[16] la région équipe 500 petites communes en ordinateurs reliés à Internet et propose une aide à la création de sites Internet pour les entreprises et les agriculteurs de la Région.

Sa gestion politique de la région est néanmoins fortement critiquée, évoquant notamment le cas du comité régional du Tourisme (CRT) de Poitou-Charentes dont la totalité des décisions a été annulée par la justice pour l'absence de convocation d'une élue de l'opposition[17].

 

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